Odile, nous a quittés récemment, nous laissant une multitude de toiles, tantôt figuratives tantôt surréalistes mais toujours pleines de douceur. Passionnée par Salvador Dali, elle a, comme lui, cette faculté "de voir des choses" invisibles au commun des peintres. Au gré de nos escapades, lors de peintures de rues, elle peignait un arbre qui semblait vous enlacer dans ses branches tentaculaires, des chevaux qui vous invitaient à une balade dans un monde imaginaire fait de loups débonnaires et de chèvre de monsieur Séguin pas prête à se laisser dévorer...Telle Alice de Lewis Caroll, Odile nous promène à travers ses toiles dans un monde onirique qu'elle seule était capable de retranscrire.
Sa peinture est toute en sensibilité et en douceur, comme elle. C'est des chants d'amour à la vie qui l'avait pourtant déjà beaucoup éprouvée.